Les Han antérieurs (206 av. J.-C.-9 apr. J.-C.) - suite
Seulement, l'expansionnisme de Wudi épuise les réserves financières laissées par ses prédécesseurs et nécessite un retour au légisme pour renflouer le Trésor public. Les impôts sont majorés, les monopoles d'Etat restaurés et la monnaie dévaluée. Les souffrances endurées par les paysans sont aggravées par la croissance démographique qui réduit la superficie des exploitations, alors que les taxes augmentent. Les familles de grands propriétaires fonciers acquièrent une sorte d'exonération fiscale. Au fur et à mesure que le nombre de ces « non-imposés » augmente, l'assiette fiscale de l'empire diminue. Le fardeau supporté par les ruraux soumis à l'impôt se fait de plus en plus lourd. Les révoltes paysannes se multiplient et le banditisme se développe.
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Les Han antérieurs (206 av. J.-C.-9 apr. J.-C.)
Les Han favorisent la renaissance du taoïsme et adoptent le confucianisme en tant qu'idéologie officielle. Néanmoins, désireux de le rendre universel, les Han y incorporent des idées empruntées à d'autres écoles de pensée, afin de compléter l'enseignement laissé par Confucius et ses disciples. L'administration, héritée des Qin, est très hiérarchique mais ils nomment les fonctionnaires sur la base du mérite plutôt que de la naissance, suivant là un principe confucéen. La sélection et la qualification reposent sur des examens écrits. A la fin du IIe siècle av. J.-C., une université impériale est créée pour enseigner aux futurs fonctionnaires les cinq classiques de l'école confucéenne.
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La dynastie Qin (221-206 av. J.-C.)
Durant son règne (221-210 av. J.-C.), le premier Empereur transforme un ensemble hétéroclite d'Etats quasi féodaux en un empire administrativement centralisé et culturellement unifié, dont la capitale se situe à Xianyang, à proximité de l'actuelle Xi'an (Province du Shaanxi). Les aristocraties héréditaires sont abolies et leurs fiefs divisés en provinces, dont l'administration est confiée à des gouverneurs directement nommés par l'Empereur.
L'écriture est normalisée et son usage rendu obligatoire dans tout le pays. Pour favoriser le commerce intérieur et l'intégration économique. Shi Huangdi unifie les poids et mesures, la monnaie et la longueur des essieux (qui détermine la distance entre les ornières sur les routes).
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La dynastie Zhou (XIe siècle-221 av. J.-C.) - 4ème partie
Au cours du IVe siècle av. J.-C., le royaume des Qin, l'un des Etats du nord-ouest, entreprend un programme de réformes administratives, économiques et militaires inspirées par l'un des principaux théoriciens du légisme, Li Si. En 256 av. J.-C., il absorbe le royaume des Zhou. A partir de 230 av. J.-C., il soumet un à un les autres royaumes chinois (Han, Zhao, Chu, Yan, Qi, Wei) sous l'impulsion du jeune roi Qin Ying Zheng.
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Grue sur la Tortue
C’est une reproduction des mascottes de la Cour impériale sous la dynastie des Ming. La grue céleste, immortelle, regarde vers le Ciel, la poitrine raide. Elle pose ses deux pattes tendues sur le dos d’une vieille tortue qui tourne sa tête et regarde de part et d’autre.
Dans la tradition populaire, la grue symbolise les sentimentaux durables et la protection, tandis que la tortue évoque la longévité. Ensemble, ils symbolisent la longévité, la protection, la sincérité des sentiments.
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La dynastie Zhou (XIe siècle-221 av. J.-C.) - 3ème partie
Une autre école de pensée politique fleurit et pèse durablement sur la civilisation chinoise : celle des « légistes ». Partisans d'une centralisation poussée à l'extrême, ces légistes entendent substituer aux coutumes et aux droits hérités du passé une réglementation pénale uniforme pour chaque aspect de l'activité humaine. Afin de pouvoir appliquer ce système, ils souhaitent l'établissement d'un Etat riche et puissant, où l'autorité du souverain serait incontestée. Ils réclament la socialisation du capital, la création de monopoles d'Etat et d'autres mesures économiques destinées à enrichir l'Etat, à renforcer sa puissance militaire et à centraliser le pouvoir administratif. Les principaux représentants de ce courant de pensée sont Shang Yang, Li Si, réformateur de l'Etat des Qin, et l'écrivain Han Fei.
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La dynastie Zhou (XIe siècle-221 av. J.-C.) - 2ème partie
Du VIIIe au IIIe siècle av. J.-C., un rapide essor économique s'accompagne de transformations sociales, dans un contexte d'extrême instabilité politique et de guerres incessantes.
C'est à cette époque que la Chine entre dans l'âge du fer, en 513 av. J.-C. La charrue à soc de fer tirée par un bœuf et l'amélioration des techniques d'irrigation autorisent de meilleurs rendements agricoles, et donc un accroissement de la population.
La croissance démographique s'accompagne d'une production accrue de richesses et donne naissance à une nouvelle classe de négociants et de commerçants. Les découvertes scientifiques se multiplient (tables de multiplication, astronomie). Ce développement économique permet aux souverains locaux de contrôler progressivement de plus grandes étendues de territoire. Les Etats vassaux s'étendent aux dépens des peuples voisins non chinois. Cette expansion leur permet d'enrichir et de diversifier leur propre culture. Ils apprennent notamment, au contact des peuples du nord-ouest, à former des unités de cavalerie.
En revanche, pour les Etats vassaux du centre de la Chine, l'expansion ne peut se faire qu'en empiétant sur d'autres Etats de même civilisation, et cette uniformité engendre une stagnation culturelle. Ainsi, dès le VIe siècle av. J.-C., sept royaumes puissants entourent les royaumes plus petits et plus faibles de la Grande Plaine du Nord.
Avec le déclin de l'autorité politique des Zhou et l'émergence de nouveaux Etats à la périphérie du territoire, les relations s'enveniment. A la fin du Ve siècle av. J.-C., la Chine vit une période de luttes féodales incessantes entre les différents Etats (Qin, Han, Zhao, Chu, Yan, Qi, Wei) connue sous le nom de « Royaumes combattants ».
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La dynastie Zhou (XIe siècle-221 av. J.-C.)
- Les Zhou occidentaux (1027-771 av. J.-C.) qui règnent sur la moitié nord de la Chine et sur la vallée du Yangtsé (Changjiang). Mais l'immensité du royaume et l'état primitif des communications empêchent les Zhou occidentaux d'exercer et de centraliser leur pouvoir. Vers le Xe siècle av. J.-C, des mutations d'ordre social et politique se dessinent. Le pouvoir royal ne joue bientôt plus qu'un rôle d'arbitre entre des principautés aux mains d'une noblesse héréditaire. La société Zhou reste profondément rurale (élevage, riz, sorgho, haricots, fruits, etc.). La terre est répartie en parcelles carrées en neuf parties égales. Les huit parcelles extérieures sont attribuées à huit familles paysannes qui associent leurs efforts et leurs ressources pour cultiver la parcelle centrale, dont la récolte est destinée à la noblesse. Ce système est considéré par les dynasties suivantes comme le mode de répartition le plus juste des terres arables.
- Les Zhou orientaux (770-221 av. J.-C.) : Les Zhou gardent le contrôle effectif de leur territoire jusqu'en 771 av. J.-C. A cette date, des soulèvements éclatent, favorisant l'invasion de tribus venues de l'ouest. Chassés, les Zhou établissent une nouvelle capitale dans l'est, à Luoyang (Province du Henan). C'est l'époque des Zhou dits « orientaux ». Désormais à l'abri des attaques barbares, les souverains ne peuvent bientôt plus exercer d'autorité politique ou militaire sur leurs Etats vassaux, dont beaucoup se sont agrandis au point de devenir plus puissants qu'eux. Néanmoins, ils restent détenteurs d'un « mandat du Ciel ». Ainsi légitimés dans leur autorité politique, ils continuent à investir les seigneurs du pouvoir de gouverner leurs terres. La dynastie peut ainsi se maintenir jusqu'au IIIe siècle av. J.-C.
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La dynastie Shang (XVIIIe -XIIe siècle avant J.-C.)
La Chine des Shang est une société féodale fortement hiérarchisée en classes (aristocratie guerrière, religieux, paysannerie). Les seigneurs guerriers, qui reçoivent leur fief du souverain, s'engagent à assister celui-ci dans ses entreprises militaires. Les religieux, qui sont aussi des lettrés, s'occupent de l'administration, participent au gouvernement et pratiquent des divinations très élaborées sur des os ou des écailles de tortues.
Les rois Shang rendent un culte à leurs ancêtres royaux et à une multitude de dieux, dont le principal est Shangdi (le Seigneur d'en haut). L'écriture se compose alors de 3000 signes. Au XIe siècle, les Shang sont renversés par les attaques d'une cité vassale qui fonde la dynastie Zhou.
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Données historico-sociales de la Chine
L'Histoire du Bronze Chinois est très corrélée avec son Histoire politico-sociale. Pour comprendre les bronzes trouvés en Chine, il est important de les situer dans leur contexte politico-historique.
Les peuples de langue et de culture chinoises se sont installés sur le territoire de la Chine actuelle par étapes. Au néolithique, la riziculture et la domestication du buffle étaient acquises. Au nord, dans la province du Henan (Chine centrale), existe alors une communauté agraire, la culture de Peiligang (6500-5000 av. J.-C.). Au sud, les fouilles de Xianrendong (Province du Jiangxi) ou de Zengpiyan (Guangxi) ont révélé la présence d'ossements, de céramiques et d'outils datant du néolithique.
Cinq siècles plus tard, des sociétés agricoles se développent dans le bassin du Huang He (Fleuve Jaune). Deux d'entre-elles se distinguent par leur importance et par la qualité de leurs céramiques :
- La culture de Yangshao (4500-2500 av. J.-C.) rayonne à l'ouest de la Chine (Provinces du Gansu, Shaanxi, Shanxi, Henan) et à l'est (Province du Henan, Hebei, Shandong, Jiangsu).
- La culture de Longshan (2500-1800 av. J.-C.) dans la Province du Shandong fonde les premiers sites urbains connus.
Après une période de transition, la tradition chinoise évoque le règne de souverains légendaires comme Pangu, Fuxi ou Huangdi. Ceux-ci auraient ensuite laissé place à des dynasties semi-mythiques, comme celle des Xia (1989-1558 av. J.-C.), dans le Shanxi, fondée par Yu le Grand. Mais la première dynastie avérée par l'Histoire est celle des Shang, sous laquelle l'écriture chinoise se développe.
http://www.oyabronze.comVase à vin (jue) au Motif de Phénix
Les Jue ou vases à vin offrent une étonnante variété de formes. Ce sont des ustensiles spécialement employés pour réchauffer et boire le vin (ou autre breuvage) : il avait un bec verseur et une anse de côté, ainsi que trois pieds qui permettaient de réchauffer facilement le vin (breuvages) sur un foyer. C’est pourquoi la partie inférieure qui recevait la flamme était conçue pour capter rapidement la chaleur. De nombreuses coupes étaient vidées lors des discussions d’affaires.
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Les bronzes chinois (conclusion)
Aujourd'hui, on trouve encore la beauté de l'art traditionnel du bronze dans les encensoirs et vaisselles sacrificielles des temples, dans les statues érigées dans les écoles ou dans les pièces décoratives chez les particuliers; tous ces objets ont subi l'influence de l'art des bronzes anciens. Les dessins traditionnels des bronzes sont aujourd'hui une source d'inspiration dans l'architecture, la mode ou encore le mobilier. Voilà une façon de perpétuer l'intelligence et le génie artistique des Chinois de jadis.
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Motifs apparaissant sur les bronzes chinois (4ème partie)
Les techniques utilisées pour exécuter les motifs variés des bronzes allaient des lignes gravées aux décors en relief utilisés dans les premières périodes, dessins en relief profond et dessins de sculpture tridimensionnels, pour arriver finalement aux décors incrustés. Les matériaux employés pour le travail d'incrustation comprenaient l'or, l'argent, le cuivre et la turquoise. Les sujets pouvaient être des animaux accompagnés de formes géométriques entremêlées sur des lignes droites, diagonales et courbes. Tous ces dessins ont été ajoutés à des fins purement décoratives.
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Motifs apparaissant sur les bronzes chinois (3ème partie)
Les motifs de cigales se rencontrent souvent sur les bronzes Shang et Zhou occidentaux, et même aux Printemps et Automnes, bien que presque méconnaissables.
Le principe de la symétrie fut à ce moment-là rompu au profit de dessins de chaînes ou bandes qui encerclaient le corps de l'ustensile. Après le milieu de la période des Printemps et Automnes (770-476 av. J.-C.), le décor le plus fréquemment utilisé était le dessin en bandes d'animaux géométriques, entremêlés verticalement. Sous la dynastie Shang, le décor de fond utilisé pour compléter le dessin principal était souvent composé de nuages et d'éclairs. A partir du milieu des Zhou occidentaux, les dessins devinrent de plus en plus rares et les jeux de fond tombèrent finalement en désuétude. Après la période des Printemps et Automnes, le décor granulé et d'autres dessins commencèrent à apparaître en jeu de fond. Ils s'employèrent alors à composer avec des traits libres, des dessins pleins de vie et très élaborés dépeignant la société d'alors. Les motifs retraçant les scènes de chasse, de banquet et de bataille témoignent des plaisirs d'ici-bas.
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Kylin - animal mythique
Le Kylin est un animal mythique de la civilisation chinoise.
Cet animal unique en son genre est la combinaison remarquable de nombreux animaux : tête de dragon, cornes de cerf, nez de cochon, dos de tigre, taille d’ours, queue de lion, écailles de poisson, sabot de bétail.
Cette mascotte chinoise était connue pour éloigner les mauvais esprits et apporter la prospérité.
Dans la mythologie chinoise, il est le gardien contre les incendies.
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Motifs apparaissant sur les bronzes chinois (2ème partie)
Le Nao est également un animal mythique, représenté sur les bronzes comme une sorte de dragon sur un seul pied.
Les bronzes zoomorphes des Shang prennent encore la forme du rhinocéros, de l'éléphant et du crocodile. Ces animaux, bien que réels, étaient relativement rares en Chine, si bien qu'on aima à les représenter comme éléments décoratifs.
Le dessin du «glouton» (dynastie Shang) en est le plus frappant exemple : vues de côté, les deux bêtes symétriques et distinctes sont en relief sur le vase; mais lorsqu'on les voit ensemble de face, elles paraissent former une seule bête.
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Motifs apparaissant sur les bronzes chinois
Les « nuages stylisés », motifs les plus courants, procédaient des empreintes digitales laissées par les potiers sur leurs œuvres, donnant naissance progressivement à ce style aux motifs en cercles concentriques ou spiralés. Des motifs de mamelons ou en lanière triangulaire retrouvés sur des bronzes appartenant à la culture d'Erlitou avaient déjà été relevés sur des poteries de la culture de Longshan, vieille de quatre millénaires.
Les masques de Tao Tie, autrement dit motifs animaliers, figurent parmi les plus répandus.
D'un point de vue général, les motifs sur bronze des Shang sont caractérisés par un style mystique et hiératique. A l'époque, on vouait un culte primitif aux ancêtres ; le roi des Shang tenait le peuple chinois soumis en s'appuyant sur son pouvoir religieux. Cette puissance de mysticité se retrouve dans les motifs mêmes des bronzes.
Les masques de Tao Tie avaient eux-mêmes un caractère mystique très prononcé. C'est un motif symbolique, utilisé il y a trois mille ans sur les bronzes sacrificiels chinois, et qui réunit toutes les caractéristiques animales du monde en une seule créature féroce appelé Tao Tie, ou «glouton». Assis sur des flammes ardentes, la bête, avec ses yeux exorbités, lance des regards furieux vers celui qui la regarde, et la bouche grande ouverte, elle montre ses crocs aiguisés comme des couteaux. Une paire d'oreilles ou de cornes surmonte son crâne. Toutes griffes acérées dehors, la bête se tient prête à l'attaque. Aussi effrayante qu'ait pu être cette bête sauvage imaginaire, elle évoquait le mystère et la beauté. Le Tao Tie est un des motifs les plus extraordinaires et les plus originaux ornant les bronzes chinois, et il transmet parfaitement la signification religieuse et rituelle de la vaisselle de bronze.
Les Zhou fabriquaient des bronzes aux motifs de têtes de Tao Tie dévorant des hommes (« avant même d'avoir avalé leurs proies, leur corps était détruit »).
Les masques Tao Tie devinrent très variés sous les dynasties Shang et Zhou. Vus de près, ils ressemblent à un dragon, à un tigre, un bœuf, une chèvre, un cerf, parfois même à un oiseau ou à un homme. Celui semblable à un dragon est formé de deux motifs de profil, de même que pour le bœuf et le tigre.
Le légendaire oiseau Xiao (à grosse tête et petit bec recourbé) est un motif que l'on retrouve souvent sur les bronzes Shang. Il fut certainement un sujet important de la mythologie antique.
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Les bronzes chinois (4ème partie)
Dans la société ritualiste de la Chine antique, le bronze était principalement employé pour fondre la vaisselle cérémonielle que l'on utilisait dans les sacrifices dédiés aux dieux du ciel, de la terre, des montagnes et des rivières. Cette vaisselle était également utilisée dans les banquets, offerte en récompense, et servait dans les funérailles pour la noblesse (conçus spécialement pour servir d'objets funéraires enterrés avec le défunt).
Les bronzes rituels ne pouvaient donc pas servir dans les circonstances ordinaires de la vie quotidienne. Comme le bronze est un matériau durable et résistant, il était utilisé par les rois pour couler des vases en l'honneur des ancêtres des ducs, princes et ministres qui avaient apporté une grande contribution au pays ou au souverain, afin d'établir un modèle ou un souvenir pour les générations futures.
Par la suite, et au fur et à mesure des dynasties, les bronzes furent regardés comme des symboles de bonne fortune.
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Les bronzes chinois (3ème partie)
Au sein de chaque catégorie, on peut trouver une variété infinie de formes et de motifs qui montrent pleinement l'imagination et la créativité des Chinois de l'époque :
- Les Ding étaient destinés à la cuisson (de la viande notamment), et comportait une paire d'anses sur les bords pour en faciliter le maniement. Certains ont trois pieds (tripode) de forme ronde, d'autres en ont quatre de forme carrée, et sont pourvus ou non d'un couvercle. Le tripode ding possède trois pieds qui soutiennent l'ustensile à une distance appropriée par rapport au feu pour la cuisson de la viande. Il en existe de différentes tailles, de quelques centimètres à plus d'un mètre de hauteur (pouvant cuire des bœufs et des cerfs entiers) avec ou non une inscription de caractères chinois. Les ding en série (lie ding) forment un ensemble de tripodes rangés dans un ordre décroissant de taille. Leur nombre indiquait alors le rang social du propriétaire. L'Empereur (donc le fils du Ciel) en possédait de neuf jusqu'à douze, tous les autres nobles devaient obligatoirement en posséder moins que lui (en fonction du rang qu'ils occupaient)
- Les Gui servaient à présenter le riz, le mil et d'autres aliments. Ils pouvaient apparaître en de nombreux styles différents équivalents aux récipients à riz contemporains. Certains avaient une base circulaire pour stabiliser la panse, d'autres avaient une lourde base carrée ajoutée à la base circulaire pour créer un contraste élégant entre les deux formes. Là aussi, il en existe de très grande taille (le plus grand jamais fabriqué a une hauteur de 59cm et pèse 60 kg).
- Les Jue ou vases à vin offrent une étonnante variété de formes. Ce sont des ustensiles spécialement employés pour réchauffer et boire le vin (ou autre breuvage): il avait un bec verseur et une anse de côté, ainsi que trois pieds qui permettaient de réchauffer facilement le vin (breuvages) sur un foyer. C'est pourquoi la partie inférieure qui recevait la flamme était conçue pour capter rapidement la chaleur. De nombreuses coupes étaient vidées lors des discussions d'affaires.
- Les Zun était le type principal de récipient destiné à conserver du vin et pouvait être soit de forme ronde, soit de forme carrée, ou bien avoir une embouchure ronde et une base carrée. Les récipients à vin, zun, servaient à honorer des hôtes à qui l'on voulait témoigner des marques de respect (le mot « zun » en chinois signifie « respect »). Dans l'antiquité chinoise, il existait de nombreux récipients à vin zoomorphes représentant hiboux, bœufs, rhinocéros, éléphants, ou autres. Ces animaux avaient souvent une connotation fabuleuse. Ce genre d'objets était généralement appelé zun.
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Les bronzes chinois (2ème partie)
Pendant près de deux mille ans, du XVIIe siècle avant Jésus-Christ à la dynastie Han (206 av. J.-C. - 22 apr. J.-C.), les Chinois utilisèrent du bronze rare et précieux pour fondre de grandes quantités de vases rituels, d'instruments de musique et d'armes qui étaient élégants et finement décorés, et qui comportaient des inscriptions en caractères chinois. Ces objets témoignent de l'accomplissement artistique de la Chine antique et prouvent que les Chinois ont su très tôt employer avec ingéniosité les ressources naturelles dont ils disposaient pour cristalliser science et art dans leurs œuvres.
Si on considère que le travail du bronze a démarré à l'époque des Dynastie Xia et le début de celle des Shang, c'est vers le milieu et la fin de cette dernière dynastie que l'art du bronze atteint ses sommets. Par la suite, les bronzes occupent une place importante tout au long de l'histoire chinoise. Les objets en bronze étaient largement répandus dans la vie courante, même à l'époque des Royaumes Combattants (475-221 av. J.-C.) des Qin et des Hans (221 av. J.-C.), où l'usage du fer s'est généralisé. Les techniques de fabrication des bronzes continuaient de progresser.
Les bronzes chinois émerveillent, aussi bien par leur nombre (plus de 7000 pièces avant la dynastie des Qin) que par leur variété et la multiplicité de leur usage. Ceux qui commencent à s'initier aux bronzes trouvent souvent compliqués et difficiles à mémoriser les caractères de leurs noms. La raison en est que les noms des bronzes chinois sont définis d'après leurs appellations originales dont certaines, courantes pour les hommes d'alors, ont disparu du vocabulaire moderne.
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Les bronzes chinois (1ère partie)
Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain, auquel est ajouté une petite quantité de plomb. Son apparition marque la fin de l'âge de pierre et le début de l'âge du feu.
En effet, le cuivre existe à l'état natif. Il est malléable, ductile, et peut donc être façonné à discrétion, à force de martelage. Une fois fondu, le cuivre peut être moulé et donner naissance à des objets de formes variées. La longue expérience des Chinois d'antan dans la fonte du cuivre (de couleur rouge pâle à cause des impuretés), couplée à l'ajout d'une proportion d'étain permettait d'améliorer la métallurgie du cuivre.
L'étain permettait d'abaisser le point de fusion du cuivre et augmentait son degré de dureté. Cet alliage de cuivre et d'étain prit le nom d'airain, puis de bronze.
L'apparition du bronze marque un tournant majeur dans l'histoire de l'humanité. Parce qu'il pouvait être moulé et donc servir à produire des objets sur une grande échelle, son usage s'imposa de plus en plus. Jusqu'ici, les hommes d'antan n'utilisaient que les instruments en pierre. Ce progrès augmenta considérablement la productivité et joua un rôle important dans l'évolution de la civilisation. Toutes les anciennes civilisations comme celle de la Chine sont passées par ce stade où le bronze servait à la fabrication d'outils et d'ustensiles.
L'usage du bronze permit la fabrication d'outils qui vont permettrent de construire des habitations, d'irriguer l'eau, de construire des routes, et aussi de livrer bataille contre les envahisseurs.
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Ce sont des reproductions d'objets, actuellement exposés dans les musées chinois, à valeur historique qui ont déterrés au cours des fouilles archéologiques qui ont eu lieu dans la régions Sud de la Chine.
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